mardi 24 juin 2014

Le monde est petit à Maupiti


Nous terminons notre séjour à Maupiti en compagnie de nouveaux voisins de plage. Depuis 2 jours, un couple de métropole est arrivé dans le bungalow d'à côté avec ses 3 enfants. Et le plus étonnant c'est qu'ils sont lyonnais et qu'ils font un tour du monde en famille de 7 mois! Du coup les 5 enfants jouent et discutent de leurs découvertes pendant que les parents échangent sur les bienfaits des voyages et de la prise de recul autour de l'apéro;) 

Notre bungalow

A quelques semaines près nous aurions pu nous croiser en Thaïlande ou en Australie...le monde est décidément bien petit;)

Prise de hauteur

A force de passer notre temps au bord de l'eau, on en oublie parfois de prendre de la hauteur et de regarder autour de nous. C'est vrai qu'on a énormément de chance d'être là, de ne rien faire d'autre que de profiter des lieux que l'on visite, d'apprécier chaque petits moments en famille, chaque rencontre ou découverte.



Pour nous aider, nous avons grimpé presque tout en haut du Mont Teura Faatui qui domine Maupiti. Un peu plus d'une heure de marche mais une fin de parcours bien sportive avec corde et rochers à escalader. 



Avec une température extérieure de 30º, nous avons savouré le petit vent frais du sommet et surtout la vue plongeante sur le village!


samedi 21 juin 2014

Rendez-vous avec les Mantas

Elles étaient bien là ce jeudi matin!
Depuis 2 ans, elles ont trouvé refuge dans le lagon de Maupiti suffisamment riche en plancton. Il y en aurait une quinzaine actuellement ici. Nous avons pu en voir danser 5 en pleine eau.


Inoffensives et majestueuses avec leur 2 mètres d'envergure et leur allure de Batman. Quel spectacle!



mardi 17 juin 2014

Sous le charme de Maupiti

La Polynésie compte 118 îles sur un territoire grand comme l'Europe. Il a bien fallu faire un choix sur celles que nous allions visiter. Premier arrêt à Maupiti, la plus petite et la moins développée de l'Archipel de la Société dont font partie Tahiti et Bora-Bora.

Maupiti vu d'un de ses motus

Et ce n'est donc pas un mythe!  C'est bel et bien paradisiaque!
Après 10 mois de voyage à travers l'Asie et l'Océanie,  nous sommes tombés sous le charme de ce petit coin de France, d'une beauté à couper le souffle. L'île principale est dominée par un pic rocheux, le Mont Teura Faatui qui s' escalade facilement en 1h15 de petite randonnée.  Tout autour, des motus couverts de cocotiers la protègent de l'océan et forment un lagon azuréen.

Lagon vu de la route traversière


La vie s'écoule ici très tranquillement entre les balades en vélo et en kayak, la plongée en masque et tuba devant le bungalow, et la pêche. Les habitants sont adorables. Ils nous offrent les fruits de leurs jardins pour qu'on les goûte et sont toujours prêts à papoter pour évoquer leur île et leur vie ici.
Demain, nous allons plonger dans le lagon avec des raies manta... à suivre.

mardi 10 juin 2014

Retour en France!

Après un mois extra au Vanuatu,  nous voilà de retour en France, mais encore à 17000km de la maison...
Nous sommes arrivés la semaine dernière à Tahiti sous des couronnes de fleurs offertes par 2 de mes cousins germains -l'un qui vit à Papeete jusqu'à l'an prochain et l'autre venu accompagner sa femme qui y travaillait quelques jours.

Cousinade improvisée à Papeete
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L'île est développée autour de Papeete avec le port, le marché, de nombreux supermarchés métropolitains,  et pas moins de 5 Mac Donalds...pour 200 000 habitants, le ratio est un peu élevé! D'ailleurs,  même si ce n'est sans doute pas la seule raison, il faut avouer que le mythe de la jolie vahiné a vécu ici;) La population locale nous semble être majoritairement en net surpoids et c'est bien dommage :(

Vue sur Moorea depuis le lagon de Tahiti

Sur la côte est, le sud et le centre de l'ile, cela reste très beau avec des petits villages de pêcheurs au bord du magnifique lagon. Beaucoup pratiquent le surf, la pirogue ou le body board car plusieurs baies bien ventées offrent de belles vagues.
Nous partons aujourd'hui pour Maupiti, petit atoll paradisiaque où nous allons recommencer nos vacances car l'école est finie;))

mercredi 4 juin 2014

Million dollar point

L'île de Santo s'est petit à petit développée après la guerre du Pacifique, notamment à partir des années 1970 lorsque des plongeurs australiens et américains sont venus travailler sur des épaves de guerre. Ce qu'ils ont découvert a rapidemment attiré quelques adeptes de la plongée puis le bouche à oreille à fait le reste!

Charette

A la sortie de la guerre contre le Japon, les américains qui avaient installé des bases sur plusieurs îles des Nouvelles-Hébrides dont Santo, ont jeté dans le lagon plusieurs tonnes de matériels : camion, bulldozer, jeep, poutres métalliques, dont les locaux ne voulaient pas. En masque et tuba, cela ressemble à une casse de voiture sous-marine. Les coraux ont repris progressivement le dessus et les poissons semblent s'être habitués à ces cachettes bizarres.

Bulldozer retourné


Un peu plus loin dans le même lagon, l'épave de l'USS President Coolidge, navire de croisière transformé en transporteur de troupes pendant la guerre et qui a sauté sur une mine "amie", repose sur 20 à 40 mètres de fond. Depuis 70 ans qu'elle est allongée là au fond, nombreux sont ceux qui l'ont visitée ou qui l'entretiennent...
Il faudra qu'on revienne car pour cause de mauvaise visibilité lors de nos derniers jours ici, nous n'avons pas pu faire cette belle plongée...

On les aura nos totems!

...Enfin si la Poste veut bien les amener jusqu'à nous!
A Santo, notre ami Jackson, originaire de l'île d'Ambrym, l'une des plus adeptes de magie noire, nous a rassuré sur le soit disant pouvoir des statues ;) Avec beaucoup de bon sens, malgré une enfance très marquée par ces croyances, il nous a dit : ça ne marche que si tu y crois et certaines portent chance!


Et dans la foulée,  il nous a trouvé 2 braves gaillards qui se sont organisés pour partir dans la montagne nous trouver 2 troncs de fougère arborifère, puis qui nous les ont sculptés.



Nous avons un peu perdu espoir quand les compagnies de transport maritimes ont refusé de les acheminer et quand on s' est aperçu qu'il fallait les mettre en quarantaine pour les passer à l'insecticide et obtenir un permis spécifique pour les exporter. Finalement, la Poste a accepté de les envoyer par bateau et moyennant quelques vatus de plus, nos sculpteurs s' occuperont de les faire partir d'ici fin juin, quand les sculptures auront séchées et auront donc perdu du poids.



Si tout se passe bien, vous pourrez venir les découvrir en septembre sur notre terrasse lyonnaise. Elles représentent un chef Ni-Vanuatu et sa femme (ou plutôt ses femmes, c'est pour cela qu'elle est bien plus grosse que lui!) et sont porteuses de chance...Et si elles vous plaisent et que vous n'êtes pas férus de magie noire, nous pourront vous en commander ;)


mardi 3 juin 2014

Esperitu Santo, île sauvage

Santo, 2 ème île la plus peuplée et la plus grande de l'archipel de Vanuatu, est restée beaucoup plus sauvage qu'Efaté. Une seule route goudronnée la traverse sur sa côte est alors que l'ouest, montagneux, n'est accessible qu'à pied ou par bateau.

Village de Fanafo

Avec notre guide local, Jackson, un de nos voisins avec qui nous avons vite sympathisé, nous sommes partis une journée à l'intérieur des terres. Empruntant des pistes boueuses et défoncées en camion 4×4, nous découvrons de nombreux villages reculés, où les enfants nous accueillent avec de larges sourires.

Plusieurs communautés cohabitent, la plupart sans électricité ni moyen de transport. Elles vivent à plusieurs heures à pied de la ville et s' y rendent seulement si nécessaire pour vendre leur surplus de fruits et légumes au marché. Les chefs de tribus sont reconnus et respectés au nombre de cochons qu'ils ont tués dans leur vie (jusqu'à plus d'un millier pour les plus vénérés) et le nombre de femmes qu'ils entretiennent (et fécondent ;) )


Nous reprenons la route et traversons la jungle plus au nord jusqu'à Big Bay, une magnifique anse de sable noire, difficilement accessible.

Plage du village de Matantas sur Big Bay

Encore un bout du monde de notre voyage, sauvage et totalement préservé...

lundi 2 juin 2014

Ventrée de crabes des cocotiers

Une des spécialités locales est le crabe des cocotiers. Grosses pinces et ventre mou, il se déguste simplement froid avec une mayonnaise ou en curry avec une sauce coco. 

Sa chaire tendre et presque un peu sucrée avec un léger goût de coco, est incomparable. Après en avoir goûté dans un restaurant de plage à Port Olry, au nord est de l'île , nous en avons trouvés vivants au marché de Luganville. Bruno s'est mis en cuisine. On s' en est fait une pleine ventrée!