Belle et heureuse année 2014

Nous avons le privilège de passer le cap de la nouvelle année 6 heures avant vous tous en France. Nous en profitons donc pour vous souhaiter en avant première une très bonne année 2014 et tout ce qui va avec : santé,  amour, succès et bonne humeur!

Merci à vous tous de nous suivre avec tant d'assiduité. Nous avons pris du retard ces derniers jours mais nous allons nous rattraper!
Cap sur les Philippines, île de Palawan à partir du 3 janvier.
On vous embrasse.

Les îles Con Dao, c'est pas le bagne!

Malgré un passé plus que douloureux, l'île de Con Son, connue jusqu'en 1975 sous le nom de Bagne de Pulau Condor, s'ouvre progressivement au tourisme même si ses 4000 habitants ne semblent pas très enclins à se mettre à l'anglais pour faciliter les échanges...on communique encore beaucoup avec les mains et ça se passe bien!

Les passionnés d'histoire peuvent encore visiter dans le centre de la petite ville les anciennes prisons et les fameuses cages à tigre où les indépendantistes sous la période coloniale puis les communistes révolutionnaires pendant la guerre du Vietnam furent atrocement torturés par les français puis les américains. J'ai fait un tour avec Melvin et ça nous a glacé le sang. On s'est dit que les Viets Congs n'étaient pas des enfants de coeur non plus de leur côté mais quand même...

Le reste de l'ile est en grande partie couvert de forêt primaire qui abrite une espèce de macaques endémique, des écureuils géants et de nombreux oiseaux. Plusieurs sentiers traversent la jungle et permettent d'observer les animaux assez facilement puis débouchent sur de belles plages immaculées.

Dans l'eau, il y aurait encore une dizaine de dugongs, mammifères marins en grand danger d'extinction mais nous ne les avons malheureusement pas encore aperçus...

Le Delta du Mekong

Cai Be

Saigon est considérée comme la porte d'entrée du Delta du Mekong. Il faudrait sans doute s'attarder plusieurs jours en croisière ou à vélo le long du fleuve pour pleinement découvrir la région et ressentir l'atmosphère particulière qui s'en dégage.

Bateau vendant des citrouilles

Nous en avons eu un rapide aperçu  en passant une journée en bateau avec un guide près des villages de Cai Be et Vinh Long.

Cai Be est connu des locaux pour son marché flottant qui permet aux grossistes en fruits et légumes venus de tout le sud du pays mais aussi du Cambodge d'écouler ici leurs marchandises auprès de petits commerçants. Chaque bateau est spécialisé dans la vente d'un produit dont un exemplaire est piqué au sommet d'un bambou pour mieux l'identifier.

Fabrication de bonbons à la noix de coco

Les bords du fleuve, très riches en arbres fruitiers et rizières, abritent des familles d'agriculteurs qui vivent du tourisme en revendant leur production de galettes et alcool de riz, bonbons et artisanats à base de noix de coco, fruits frais. Bien évidemment, les enfants ont été particulièrement sensibles à la fabrication et la dégustation des bonbons à la coco;)

Cinq jours à Saigon

Plus étendue et plus peuplée (presque 7 millions d'habitants) que la capitale, Ho Chi Minh City parait également plus dynamique et cosmopolite. Aux heures de pointe, le trafic est encore plus impressionnant qu'à Hanoi. Les boulevards, pourtant larges, ne suffisant plus, les hordes de mobilettes s'attaquent désormais aux trottoirs et contre-allées, ne laissant que peu de place aux piétons pour se promener.

Statue de Ho Chi Minh et le siège du Comité du peuple -ancien hôtel de ville

Avec la chaleur ambiante, la pollution est telle qu'on apprécie de trouver sur son chemin les différents parcs de la ville qui font ce qu'ils peuvent pour renouveler l'air saturé en CO2.

Marché Binh Tay du quartier chinois de Cholon

Sur le plan gastronomique, la ville offre aussi une grande variété de spécialités locales. Les conchiologues de la famille ont particulièrement apprécié la rue dédiée à la dégustation de coquillages en tout genre : coques, palourdes, mais aussi cônes, natices et nérites. Les serveurs ont été un peu surpris quand ils nous ont vus repartir du restaurant avec des sachets plein de coquilles vides;)

Babylonias à la vapeur

Le monde est petit à Hoi An

Le beau temps est de retour pour cette autre escale d'une journée au centre du Vietnam. Hoi An est une petite cité portuaire très en vogue au Moyen-âge auprès des chinois, japonais et européens qui y faisaient commerce, et qui depuis une quinzaine d'année, attire à nouveau les foules après plusieurs siècles de calme plat.



Les maisons coloniales au bord du bras de mer ont été redécouvertes et rénovées. Elles abritent maintenant une multitude de petites boutiques d'artisanats locaux, de tailleurs sur-mesure, et de restaurants.

En s'y promenant ce jour-là, nous sommes tombés par hasard sur un couple de squasheurs à vélo, camarades de Bruno, avec qui nous avons pris l'apéro! Le monde est décidément tout petit;)

Imperméables à la Cité Impériale

Peut-être parce qu'il a plu des cordes pendant 4 jours ou peut-être aussi parce que l'architecture sino-vietnamienne du XIXème de la Cité Impériale n'a pas su nous éblouir, nous n'avons pas profité de notre escale à Hué autant que prévu. Cela nous a permis tout de même de nous poser un peu (avec le chauffage dans les chambres tellement il faisait frais!), d'approfondir notre découverte de la cuisine vietnamienne et de prendre un peu d'avance sur le programme scolaire des enfants.

La Ville au-delà du Fleuve Rouge

Nous avons bien profité de Hanoi à pied et en bus local pendant ces 5 derniers jours. La vieille ville porte encore les traces de l'occupation française qui aura duré presque un siècle. Quelques belles maisons coloniales sont aujourd'hui occupées par des ministères et des ambassades. Les grands boulevards sont bordés de beaux arbres centenaires , non pas des platanes mais des banians et des flamboyants. Des boulangeries proposent encore baguettes, croissants et sandwiches au pâté!

Certaines ruelles du vieux Hanoi ont conservé leur organisation par métier. On reconnait encore la rue de la soie (Hang Gai) ou la rue des plantes medicinales (Thuoc Bac) dans laquelle on a dégoté un breuvage dynamisant pour homme (ndb : pour les vieux jours de Bruno ;)), à savoir un petit cobra confit dans un liquidre jaunâtre, sans doute de l'alcool de riz. Pouah!!!

Un peu plus loin, nous avons flâné dans les jardins du Temple de la Littérature où dès le 11 ème siècle, les jeunes hanoiens érudits recevaient l'équivalent de leur doctorat.

Un autre jour, nous avons visité le musée d'éthnographie qui présente les différentes éthnies du nord du pays et leur mode de vie. Une belle séance de géographie et de découverte pour les garçons;)

Et pour parfaire notre escale, nous avons testé quelques bons petits plats traditionnels, notamment le Phò (genre de pot au feu au boeuf et aux herbes) et d'autres plus aventureux, la méduse et les petits crabes sautés à avaler carapaces comprises!

Méduse sautée aux herbes

Petits crabes frits

Demain, nous poursuivons le voyage à Hué, au centre du Vietnam...

L'anarchie des scooters

La circulation anarchique des scooters est sans doute ce qui frappe le plus le visiteur occidental en débarquant au Vietnam. Après 3 mois en Asie, on pensait être habitué avec le trafic des pays voisins...il n'en est rien!  Ici, aucune logique ni aucune règle ne semble influencer les innombrables motocyclistes qui circulent dans les rues de Hanoi. Ca doit passer, quoi qu'il arrive, que le feu soit vert ou rouge, que la rue soit en sens interdit, qu'il y ait des piétons,  des cyclopousses ou des animaux sur le chemin. Et c'est juste HAL LU CI NANT!!!

Au bout de 3 jours, on commence à prendre l'habitude et à traverser comme eux, quand on veut, il suffit de garder le rythme et de se frayer un chemin à travers la ferraille ;)

50 ans de communisme auraient-ils provoqué chez les Vietnamiens cette soif d'individualisme primaire et ce petit goût de liberté que chacun d'entre eux semble ressentir en chevauchant sa machine...

Ouf, heureusement, dans moins de 10 ans, ils seront tous écolos et auront remplacé leurs pétrolettes par des scooters électriques - qui arrivent déjà chez les plus jeunes et les femmes, et Hanoi retrouvera peut être un peu de tranquillité!

Festival des Lanternes, Chiang Mai

Nous voilà à Chiang Mai, ce qui est déjà exceptionnel car papa ne veut pas quitter la mer. Mais ce qui est encore plus exceptionnel, c'est que sans prévoir, sans préparer à l'avance, nous tombons pile sur une fête que certains touristes planifient plusieurs mois à l'avance.
En effet, nous étions à la fête boudhiste de Loy Krathong le 16 novembre 20013 au soir et nous avons vu un des plus beau spectacle du monde!
Cette fête a rassemblé plus de 20 000 personnesce soir là dans les environs de Chiang Mai et après une heure de méditation,  nous avons  lancé toutes ces lanternes en même temps en une seconde unique!

Malgrè la foule, ça valait largement le coup!!!       : )

Philippines

Pendant que le typhon Haiyan faisait rage aux Philippines, nous profitions d'un beau soleil à Koh Phayam, bien au sec.

Avec internet, nous avons été très vite informés de l'ampleur de la catastrophe.

Prévu au planning de notre voyage de janvier à mi-mars 2014, notre première réaction a été d'envisager un nouvel itinéraire. Mais après reflexion et confirmation que les îles que nous souhaitions visiter n'avaient pas été trop touchées, nous allons maintenir le cap. Si tous les occidentaux se mettent à annuler leur séjour dans l'archipel, après un désastre humanitaire majeur, la crise économique se renforcera, dans un pays qui n'en a manifestement pas besoin.

Si comme nous vous vous sentez impuissants mais concernés,  voici un lien vers lequel on peut trouver les différentes coordonnées des ONG qui interviennent sur place :

http://www.routard.com/actus-voyageur/cid131645-typhon-haiyan-comment-aider-les-philippines.html

Tout est bon dans le cochon!

Chiang Mai, au nord-est de la Thailande, est bien connue pour ses dizaines de temples. Nous l'avons abordée côté marchés, car elle en compte aussi une belle poignée : marchés de gros, aux fleurs, alimentaire frais,  artisanal, de nuit, du samedi, du dimanche...ils sont tous aussi colorés et odorants les uns que les autres - même si niveau odeur, cela passe très vite de la pâte de curry au poisson séché! Au marché alimentaire, nous avons constaté que les Thailandais aiment le cochon sous toutes ses formes : pieds, museau, oreilles, tripes, saucisses, etc. Pas depaysés ;), nous nous sommes régalés de couennes de cochon frites, puis de petites bouchées croustillantes en tous genres, sucrées et salées. Un beau voyage pour les papilles !

Victoria's secret

Pour une obscure histoire de prolongation de visa, nous avons passé ... 10 minutes en Birmanie. Juste en face de Ranong, en Thaïlande, se trouve la petite ville birmane de Victoria Point, qui vit de détaxe douanière (les taxes sur cigarettes et alcool sont ridicules) et, donc, d'un flux permanent de voyageurs en quête du fameux sésame.

Tout est parfaitement organisé par un intermédiaire local. Après avoir rempli les formalités de départ au bureau d'immigration thaïlandais, un long boat nous emmène ; suivent divers check points maritimes durant lesquels, parfois, un billet passe de la main du capitaine à celle d'un douanier birman ; enfin, on atteint Victoria Point où attendent une rangée d'officiels qui encaissent les $10 (en billets neufs uniquement !) que coûte, à chacun, l'entrée sur le territoire, puis tamponnent mécaniquement les passeports.

Déjà il est temps de repartir (on aurait pu / dû acquérir quelque whisky de contrebande) ; à nouveau les check points, puis l'immigration thaïlandaise mais, cette fois, au guichet Arrivées auquel nous est délivré un nouveau visa de 30 jours. Le tout aura duré 2h30 et doit rapporter, chaque année, quelques millions de dollars à la junte militaire vieillissante.

La minute herpétologique (1)

Ce sont les enfants qui ont croisé le premier serpent digne de ce nom du voyage, en bordure d'une plage du sud de Phuket d'où, chaque jour, partent des groupes de touristes chinois à l'assaut des petites îles alentours *.

Il pourrait s'agir d'un beau spécimen de Trimeresurus macrops, avalant un lézard plus épais que lui. Une de ces vipères vertes dont il faut se méfier, le venin étant un chouïa venimeux. Celle-là s'affairait sur le sable, à la limite des vagues. Quelques minutes plus tard, le lézard une fois dégluti, elle fila se mettre à l'abri à l'ombre d'un rocher.

* Le groupe de touristes chinois fera l'objet d'une prochaine "Minute sociologique".

Farniente à Phayam

Nous poursuivons notre périple à l'ouest de la Thaïlande, sur l'ile Koh Phayam. Ce petit coin de paradis encore peu fréquenté par les touristes, sans électricité publique (7h de courant par jour pour faire tourner le ventilateur), fait partie des îles de Ranong, à la frontière birmane. On y accède en 2 heures par un vieux ferry bringuebalant. L'île est surtout visitée entre novembre et avril car elle subit en été une forte mousson, ce qui explique sa forêt vierge très dense et magnifique. Ici, quelques hôtels en bambou montés directement sur la plage de Yao Yai attirent régulièrement quelques centaines de jeunes occidentaux pour des "Full Moon Party" qui durent toute la nuit.
 
Nous avons préféré nous installer sur la deuxième plage de l'ile, Yao Kwai, où ce sont plutôt les cris des toucans et l'odeur du pain frais qui nous reveillent! Et oui, après presque 3 mois de voyage, nous avons atterri chez Fabien, un français qui fabrique baguettes et croissants tous les matins! On se régale! A partir de la semaine prochaine, nous bougeons toutes les semaines jusqu'à Noël : Chiang Mai au nord de la Thaïlande puis le Vietnam avec Hanoi, Hué puis Saigon et sans doute Con Dao, petite ile au sud du Vietnam....à suivre

La minute entomologique (1)

Dénichée sur un tronc pourrissant, dans une forêt humide de Phuket (en cherchant des coquillages terrestres, bien sûr), cette étrange créature* n'est pas un avatar actuel du trilobite dont elle épouse pourtant la forme, mais un insecte. Et probablement Duliticola hoiseni, dont on ne sait pas grand chose si ce n'est que le mâle est minuscule (8 à 9 mm) et ressemble à un scarabée, et que la femelle ici immortalisée reste sa vie durant à un stade larvaire. Certains auteurs évoquent une probable toxicité des sécrétions dorsales mais la bestiole est restée sage ; nous sommes donc tous saufs.

* Et en créatures, l'île est experte.

Photos souvenirs de Phuket....

Le Gibbons rehabilitation center qui essaie de réintroduire dans leur milieu naturel des gibbons apprivoisés par l'homme à des fins mercantiles ...on a essayé de leur laisser nos enfants mais ils n'en ont pas voulu ;))

La cascade de Bang Pae dans la réserve naturelle royale de Khao Phra Taew

Plage déserte du nord de Phuket : Hat Nai Yang

Balade en long tail boat

Visite du temple bouddhiste de Chalong

Musée des insectes et papillons de Phuket

Les vacances, c'est le pied!

Phang Nga bay

De toutes les excursions de ces vacances de Toussaint avec nos amis, celle de Phang Nga Bay restera la plus marquante. Les paysages sont somptueux avec ces dizaines de pitons karstiques, ces grottes et ces ilets couverts de forêt tropicale primaire.



Etant encore en basse saison, nous n'avons pas été trop gênés par le monde, même si comme tous les beaux endroits de la planète,  cette baie attire énormément de touristes. Elle est notamment connue pour avoir été le décor d'un James Bond, "L'homme au pistolet d'or", et du coup, les gens font la queue pour marcher sur la fameuse plage...



...nous, on a préféré stopper sur une ile plus calme où nous avons  dérangé une famille de macaques dans leur grotte! Toute la troupe a apprécié la ballade, notamment les enfants qui ont le pied marin et se sont regalés sur le toit du "long tail boat".

Phuket island

Ile bien connue des tour opérateurs et très développée,  Phuket, au sud de la Thaïlande,  n'est a priori pas dans notre coeur de cible des îles tropicales à visiter. Elle tranche avec ce que nous avons vu jusque-là: complexes hôteliers, autoroutes et fort trafic, hypermarchés avec produits "Casino" directement importés de St Etienne - et moins chers qu'à St Etienne,  malgré les coûts de transport??? Pourtant, nous y sommes pour 2 semaines parce que c'est un repère de grossistes en coquillages; Bruno a commencé à faire des affaires! Et pour joindre l'utile à l'agréable, profitant des vacances scolaires, nous accueillons pour la première fois depuis notre départ des amis lyonnais et ça fait du bien de voir du monde et de déguster un saucisson pour l'apéro ;)

Grâce au flair de Bruno pour dénicher les jolis coins, on a déjà trouvé une plage de rêve secrète (il y en aurait une dizaine encore épargnée par les hordes de touristes autour de Phuket)...bref de quoi occuper nos têtes blondes qui ont quand même mérité quelques jours de vacances!!!!!!!

T'as voulu voir Munduk!

De retour de Flores et pour terminer cette longue escale balinaise, nous décidons à l'improviste de passer 3 jours dans les montagnes, plus particulièrement dans le petit village de Munduk, connu des guides touristiques pour faire découvrir la VRAIE vie balinaise. Pas faux.

Plusieurs villages se suivent en redescendant des montagnes du centre de l'ile et on ne sait pas vraiment pourquoi, Munduk a développé une petite activité touristique. Il y a bien quelques maisons datant de la colonisation hollandaise et quelques plantations de café, cacao, girofliers, et vanille mais qui semblent plus à l'abandon qu'en plein essor économique. La douceur de vivre et la gentillesse des habitants ont dû faire le reste. La fraîcheur locale nous a fait beaucoup de bien après la chaleur de Florès - les laines polaires ont fait une première sortie des valises pour l'occasion.  Les courtes randonnées dans la jungle et les rizières, à  la recherche de belles cascades étaient bien adaptées aux randonneurs du dimanche que nous sommes! Seuls les coqs et les chiens du quartier n'ont pas été très appréciés, très tôt le matin par toute la famille;)

Le plastique c'est fantastique :-(

Une chose est sûre, les indonésiens ont pris conscience que l'eau potable pouvait améliorer leur (espérance de) vie. D'autres l'ont aussi compris, notamment Danone, qui distribue, avec force marketing, son "Aqua" sous toutes les formes : petit gobelet avec paille, bouteilles 50 cl, 1 l ou 1,5 l, bidon de 20l. Le souci, qui peut rapidement devenir  un problème de santé publique, c'est que la gestion durable des déchets n'est pas du tout mature et que tous ces plastiques finissent inexorablement dans les cours d'eau, au bord des routes et surtout sur les plages. C'est très impressionnant (et perturbant pour nos esprits européens pour qui le recyclage est devenu quasi automatique) à Florès, un peu moins à Bali, quoi que. Il reste beaucoup à faire ici et on a une pensée pour ces grands groupes agroalimentaires occidentaux qui pourraient sans doute jouer un role en intégrant la partie recyclage dans leur business models...

Bemos pour le dire

Leurs noms ronflants - Altered beast, Please, love me baby, Velvet revolver, Love dead - s'affichent sur leurs pare-brises, en lettres grasses et colorées. Ils sillonnent au mépris de toute règle les deux rues principales de Labuan Bajo (heureusement en sens unique, du moins en théorie), stoppant sans crier gare pour prendre ou déposer un passager, s'insérant brutalement dans le trafic à grands gestes impératifs de la main par les vitres baissées (ce qui permet de profiter des haut-parleurs hurlants), mais sans jamais user de clignotant (ce serait déchoir). Partout en Indonésie, les bémos pallient l'absence de transports publics. Ici, la course est à 2000 roupies (moins de 15 centimes) par personne. Le jeune chauffeur aux cheveux colorés nous en a d'abord demandé 15000, pour finalement se contenter de 10000 ; nous aurait-il pris pour des touristes ?